J’étais à Cotonou, au Bénin, du 6 au 10 juin de cette année de grâce 2016. A la 3e Ecole activiste organisée par QAYN, comme chaque deux ans depuis maintenant 6 ans, pour les femmes Queer, lesbiennes et bisexuelles et les personnes « Trans » d’Afrique de l’Ouest francophone et du Cameroun. Une expérience très exaltante. J’avais apprêté mon calepin, mes stylos bleus et rouge et mon surligneur pour la prise des notes, et mon bras bien détendu pour ne rien en manquer. J’avais apprêté mon esprit, mon intelligence et ma raison, mais c’est surtout mon cœur et mon engagement qui ont été sollicités.
Nous étions nombreu-x-ses, une bonne trentaine : de femmes, hétéro, lesbiennes, bisexuelles et trans (hommes et femmes). Nous étions d’horizons divers : Burkina, Sénégal, Cameroun, Togo, Mali, Côte d’Ivoire et Bénin (le pays hôte). Et nous étions de tous les Genres (masculin, féminin, androgyne et non binaire), et de tous les tempéraments : cool, exalté, timide ou rentre-dedans. Tou-te-s très différent-e-s, mais unifié-e-s sous une même bannière, le même combat qui nous engage : le militantisme féministe.
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